ExerciceillĂ©gal de la profession d’avocat par un agent – Sanction pĂ©nale et licenciement disciplinaire. L’article 36 du dĂ©cret du 15 fĂ©vrier 1988, pris pour l’application de l’article 136 de la loi du 26 janvier 1984 modifiĂ©e portant dispositions statutaires relatives Ă  la fonction publique territoriale et relatif aux agents contractuels de la fonction publique territoriale

PAPEETE, le 15 novembre 2016 - Le patron de la sociĂ©tĂ© Maxima, créée en 2007 Ă  Papeete, a Ă©tĂ© blanchi ce mardi des accusations d'exercice illĂ©gal de la profession d'assureur, dans un dossier qui a surtout mis en lumiĂšre les errements hĂ©ritĂ©s des transferts de compĂ©tence de l'Etat Ă  la PolynĂ©sie française en 2004. Le tribunal correctionnel a relaxĂ© des accusations d'exercice illĂ©gal de la profession d'assureur, ce mardi, un sexagĂ©naire reconverti en 2007 dans le secteur des assurances en PolynĂ©sie française avec sa sociĂ©tĂ©, Maxima. Une victoire pour cet entrepreneur de 64 ans dont les affaires, avant de connaitre une tournure pĂ©nale, avaient depuis 2009 occupĂ© les juridictions administratives, jusqu'au Conseil d'Etat. Une joute procĂ©durale entreprise par les affaires Ă©conomiques du pays, qui lui reprochait de continuer Ă  exercer sa profession d'assureur malgrĂ© le retrait de son agrĂ©ment en avril 2009 par le prĂ©sident Temaru, alors mĂȘme que son prĂ©dĂ©cesseur, Gaston Tong Sang, le lui avait accordĂ© un an plus tĂŽt. Le transfert de compĂ©tences en matiĂšre d'assurances dĂ©volu Ă  la PolynĂ©sie française dans le cadre de la loi organique 2004 n'ayant pas Ă  l'Ă©poque -et toujours pas Ă  ce jour- donnĂ© lieu Ă  signature de convention ou Ă  l'Ă©laboration d'une loi du pays pour le formaliser, le prĂ©sident du territoire reste en effet, par dĂ©faut, le seul Ă  dĂ©cider in fine. "Je m'estime complĂštement propre" Un revirement prĂ©sidentiel qui a plongĂ© Jean-Yves GuĂ©rin, c'est son nom, dans une situation ubuesque. L'assureur s'est retournĂ© vers les organismes de rĂ©gulation de la profession en mĂ©tropole qui lui ont confirmĂ© leur incompĂ©tence Ă  dĂ©livrer le prĂ©cieux agrĂ©ment, en dĂ©pit de l'absence de rĂ©glementation prise par la PolynĂ©sie française en la matiĂšre. Par la suite, toujours sous la menace du pays et malgrĂ© son engagement Ă  ne pas prendre de nouveaux clients, le patron s'est retrouvĂ© dans l'obligation lĂ©gale de gĂ©rer et de suivre jusqu'Ă  leur terme les dossiers de contentieux dĂ©jĂ  ouverts, des dossiers dont le rĂšglement s'Ă©tend parfois des annĂ©es. "Je m'estime complĂštement propre, j'ai pris le temps, je me suis entourĂ© de conseils, mais encore aujourd'hui on ne peut pas obtenir l'agrĂ©ment, sauf du prĂ©sident du pays, en matiĂšre d'assurances", a calmement expliquĂ© le sexagĂ©naire Ă  la barre. "On a dĂ©posĂ© le dossier, on a tout fait positivement, dans les rĂšgles, mais le problĂšme c'est que le transfert de compĂ©tences vers la PolynĂ©sie française n'a pas Ă©tĂ© suivi de la mise en place d'une structure. Il y a eu transfert, mais il n'y a pas la compĂ©tence. L'intĂ©rĂȘt est pourtant mutuel, mon cas aurait pourtant permis la mise en place de cette compĂ©tence pour la PolynĂ©sie française
 Ou alors c'est qu'ils ne veulent pas". Selon un observateur du dossier, la totalitĂ© des sommes provisionnĂ©es dans le secteur des assurances en PolynĂ©sie française s'Ă©lĂšveraient Ă  25 milliards de francs, une manne qui faute de rĂ©glementation locale s'Ă©chapperait dans des siĂšges sociaux Ă  l'Ă©tranger.
Jai travaillĂ© durant 6 ans en cabinet d'avocats et j'aimerais me lancer en tant que DPO indĂ©pendant, mais je m'interroge sur le statut que je devrais avoir et je me demande quand mĂȘme si le fait d'ĂȘtre DPO n'est pas considĂ©rĂ© comme de l'exercice illĂ©gal de la profession d'avocat.

ATTENTION AUX FAUX AVOCATS SUR INTERNET exercice illĂ©gal de la profession d'avocatPar MaĂźtre CĂ©dric LAHMImai 25, 2017Internet Attention aux faux avocats ! N’est pas avocat qui veut, et le simple usage du mot Avocat » sur internet, n’est pas suffisant pour vous garantir d’avoir rĂ©ellement affaire Ă  un avocat. Faites attention aux plates-formes web de mise en relation, travaux juridiques vendus comme des paires de chaussures, des accessoires de


Lexercice illégal de la profession d'avocat est une infraction pénale prévue dans les lois de plusieurs pays. Elle découle de rÚgles limitant l'exercice de la profession d'avocat aux seuls membres d'un ordre professionnel des avocats. Les rÚgles sont différentes en fonction des pays.
L'ancien avocat Karim Achoui au tribunal de Melun, le 2 fĂ©vrier 2016 / AFP/Archives L'ancien avocat Karim Achoui a Ă©tĂ© mis en examen vendredi pour "exercice illĂ©gal de la profession d'avocat", a-t-on appris de source judiciaire."PrĂ©sentĂ© Ă  un juge d'instruction vendredi Karim Achoui a Ă©tĂ© mis en examen pour exercice illĂ©gal de la profession d'avocat et abus de confiance", a dĂ©clarĂ© cette source. Il a Ă©tĂ© par ailleurs placĂ© sous le statut plus favorable de tĂ©moin assistĂ© pour des faits d'escroquerie et un magistrat a ordonnĂ© un contrĂŽle judiciaire, a prĂ©cisĂ© la source par une enquĂȘte prĂ©liminaire ouverte par le parquet de Paris, Karim Achoui avait Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă  vue mercredi pour avoir dĂ©fendu des figures du grand banditisme, Karim Achoui a vu son nom apparaĂźtre dans plusieurs affaires, dont l'Ă©vasion en 2003 d'Antonio Ferrara. SoupçonnĂ© dans ce dossier de complicitĂ© d'Ă©vasion, il a Ă©tĂ© condamnĂ© en premiĂšre instance Ă  sept ans de prison. Il a Ă©tĂ© acquittĂ© en 2010 en dĂ©finitivement en 2012 du barreau de Paris, notamment pour "manquements dĂ©ontologiques", il avait prĂȘtĂ© serment Ă  Alger dĂ©but 2015. En janvier 2016, il avait Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  dĂ©fendre Ă  Paris le chanteur Jean-Luc Lahaye dans son procĂšs l'opposant Ă  l'artiste Julie avocat prĂ©side la Ligue de dĂ©fense judiciaire des musulmans qu'il a lancĂ©e en 2013 pour "lutter contre les discriminations islamophobes".

LamĂ©nagement de la peine ou l’alternative Ă  l’indignitĂ© des conditions actuelles de la dĂ©tention. Par Emilie Cambournac, Avocate. Un amĂ©nagement de peine est une modalitĂ© d’exĂ©cution d’une peine de prison ferme dont l’objectif est de permettre au condamnĂ© de bĂ©nĂ©ficier d’effectuer tout ou partie de sa peine en dehors d’une prison : cela va lui permettre

19 Sep 2014 SCP DESBOS BAROU Droit PĂ©nal Une question intĂ©ressante s’est posĂ©e devant le Tribunal correctionnel de LYON concernant l’infraction d’exercice illĂ©gal de l’activitĂ© d’expert comptable. Dans cette espĂšce une sociĂ©tĂ© avait dĂ©livrĂ© une citation Ă  comparaĂźtre devant le Tribunal correctionnel Ă  l’un de ses anciens salariĂ©s, ainsi qu’à son compagnon, sollicitant leur condamnation pour exercice illĂ©gal de la profession d’expert comptable. Elle reprochait Ă  son salariĂ© de s’ĂȘtre rĂ©installĂ©, alors mĂȘme qu’il n’avait pas de diplĂŽme d’Expert comptable, et d’avoir ainsi dĂ©tournĂ© une partie de la clientĂšle. Elle demandait des dommages et intĂ©rĂȘts consĂ©quents, en rĂ©paration de la prĂ©tendue perte de clientĂšle subie. La recevabilitĂ© de la citation apparaissait nĂ©anmoins contestable. En effet L’article 2 du code de procĂ©dure pĂ©nal dispose que l’action civile en rĂ©paration du dommage causĂ© par un crime, un dĂ©lit ou une contravention appartient Ă  tous ceux qui ont personnellement souffert du dommage directement causĂ© par l’infraction 
 » Afin d’obtenir rĂ©paration de son prĂ©judice devant le juge civil, le plaignant doit dĂ©montrer que le dommage qu’il a subi est direct, personnel, actuel et certain. Le juge doit opĂ©rer un tri parmi les personnes prĂ©tendant avoir subi un dommage, puisqu’en face de la prĂ©tendue victime titulaire de ce pouvoir, il existe une rĂšgle tout aussi importante, la prĂ©somption d’innocence. Cette sĂ©lection s’impose parce que ce pouvoir ne doit ĂȘtre exercĂ© que par les seules personnes dont le prĂ©judice correspond adĂ©quatement au prĂ©judice subi par la sociĂ©tĂ© et que dĂ©fend le ministĂšre public. S’agissant du dĂ©lit d’exercice illĂ©gal de l’activitĂ© d’expert comptable il convient de partir de la qualification. L’ordonnance du 19 septembre 1945 dispose en son article 20 qu’ exerce illĂ©galement la profession d’expert-comptable ou de comptable agréé celui qui, sans ĂȘtre inscrit au tableau de l’ordre en son propre nom et sous sa responsabilitĂ©, exĂ©cute habituellement des travaux prĂ©vus par les deux premiers alinĂ©as de l’article 2 ou qui assure la direction et le suivi de ces travaux, en intervenant directement dans la tenue, la vĂ©rification, l’apprĂ©ciation ou le redressement des comptes ». Il apparaĂźt au regard de cet article que le dĂ©lit d’exercice illĂ©gal ne suppose pas pour ĂȘtre constituĂ© un dommage causĂ© Ă  un concurrent du fait du dĂ©tournement de sa clientĂšle. DĂšs lors le lien est nĂ©cessairement indirect entre le prĂ©judice rĂ©sultant d’un tel dĂ©tournement et l’infraction reprochĂ©e aux prĂ©venus. Le rĂ©sultat pĂ©nal de l’infraction est la tenue, la vĂ©rification, l’apprĂ©ciation ou le redressement des comptes de l’entreprise cliente. Ce rĂ©sultat entraĂźne dans un deuxiĂšme temps le fait que l’entreprise cliente ne conclue pas avec un expert comptable, ou quitte un expert comptable. Il s’agit lĂ  d’une consĂ©quence nĂ©cessairement indirect de l’infraction. Ainsi, un prĂ©judice fondĂ© sur un prĂ©tendu dĂ©tournement de clientĂšle n’est pas en lien direct avec l’infraction d’exercice illĂ©gal de la profession d’expert comptable. Dans un arrĂȘt de la Chambre criminelle de la Cour de cassation du 2 avril 2008 une dĂ©cision de la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de TOULOUSE a ainsi Ă©tĂ© confirmĂ©e, la Chambre de l’instruction ayant considĂ©rĂ© que si des clients pouvaient se prĂ©tendre lĂ©sĂ©s, le cas Ă©chĂ©ant, par une tenue inadĂ©quate de leur comptabilitĂ© et l’ordre des experts-comptables, pour l’atteinte portĂ©e aux intĂ©rĂȘts collectifs de la profession, la sociĂ©tĂ© Fiduciaire nationale d’expertise comptable n’est pas en situation d’invoquer un prĂ©judice personnel et direct, le comportement dĂ©noncĂ© Ă©tant indĂ©pendant de l’évasion d’une partie de sa clientĂšle ; que la plaignante reconnaĂźt elle-mĂȘme, dans ses Ă©critures, que les anciens clients dĂ©signĂ©s n’étaient pas tenus de confier la tenue de leur comptabilitĂ© Ă  un expert comptable, ayant la possibilitĂ© du fait de leur profession de la faire Ă©tablir par un intervenant n’ayant pas ce statut, s’ils ne l’établissaient pas eux-mĂȘmes ; qu’en cet Ă©tat et au regard des dispositions limitatives de l’article 2 du code de procĂ©dure pĂ©nale, la constitution de partie civile a pu ĂȘtre dĂ©clarĂ©e de ce chef irrecevable » Cette dĂ©cision a d’autant plus de force que la Chambre de l’instruction de TOULOUSE avait confirmĂ© l’ordonnance d’irrecevabilitĂ© d’une partie civile rendue par un juge d’instruction du mĂȘme ressort. Or, au stade de l’instruction, il suffit aux parties civiles de dĂ©montrer que le lien direct entre le prĂ©judice allĂ©guĂ© et l’infraction est possible. Au regard de cette argumentation juridique le Tribunal correctionnel a jugĂ©, dans un jugement en date du 16 janvier 2014, la citation directe irrecevable. Ila alors Ă©tĂ© poursuivi pour exercice illĂ©gal de la profession d'avocat, usurpation du titre d'avocat et escroquerie et Me C. l'a Ă©tĂ© pour complicitĂ© de ces trois dĂ©lits. La cour d'appel a dĂ©clarĂ© l'avocat coupable des dĂ©lits de complicitĂ© d'usurpation du titre d'avocat et de complicitĂ© d'abus de confiance aggravĂ©. Pour limiter la rĂ©paration du prĂ©judice subi par l'Ordre L'ancien avocat Karim Achoui au tribunal de Melun, le 2 fĂ©vrier 2016 / AFP/Archives Karim Achoui, visĂ© par une enquĂȘte pour "exercice illĂ©gal de la profession d'avocat", doit ĂȘtre conduit jeudi soir au palais de justice de Paris en vue d'une possible mise en examen, a-t-on appris de source avocat avait Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă  vue mercredi matin dans le cadre d'une enquĂȘte prĂ©liminaire ouverte par le parquet de Paris pour "exercice illĂ©gal de la profession d'avocat" et "abus de confiance". Karim Achoui doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© vendredi matin au parquet de Paris dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire, puis Ă  un juge d'instruction en vue de sa mise en pour avoir dĂ©fendu des figures du grand banditisme, Karim Achoui a vu son nom apparaĂźtre dans plusieurs affaires, dont l'Ă©vasion en 2003 d'Antonio Ferrara. SoupçonnĂ© dans ce dossier de complicitĂ© d'Ă©vasion, il a Ă©tĂ© condamnĂ© en premiĂšre instance Ă  sept ans de prison, avant d'ĂȘtre acquittĂ© en 2010 en dĂ©finitivement en 2012 du barreau de Paris, notamment pour "manquements dĂ©ontologiques", il avait prĂȘtĂ© serment Ă  Alger dĂ©but 2015. En janvier 2016, il avait Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  dĂ©fendre Ă  Paris le chanteur Jean-Luc Lahaye dans son procĂšs l'opposant Ă  l'artiste Julie avocat prĂ©side la Ligue de dĂ©fense judiciaire des musulmans qu'il a lancĂ©e en 2013 pour "lutter contre les discriminations islamophobes". LeprĂ©venu doit ĂȘtre condamnĂ© notamment des chefs d'exercice illĂ©gal de la profession d'avocat et d'usurpation du titre d'avocat. SalariĂ© d'une entreprise en qualitĂ© de responsable juridique, il a reprĂ©sentĂ© son employeur devant le conseil des prud'hommes en prenant la qualitĂ© d'"avocat d'entreprise". Il a effectivement fait usage de ce titre devant la juridiction en sachant L'avocat français Karim Achoui, le 23 mars 2015 Ă  Paris — Joel Saget AFP L’ancien avocat Karim Achoui a Ă©tĂ© mis en examen vendredi pour exercice illĂ©gal de la profession d’avocat », a-t-on appris de source judiciaire. Exercice illĂ©gal de la profession d’avocat et abus de confiance » PrĂ©sentĂ© Ă  un juge d’instruction vendredi, Karim Achoui a Ă©tĂ© mis en examen pour exercice illĂ©gal de la profession d’avocat et abus de confiance », a dĂ©clarĂ© une source judiciaire. Il a Ă©tĂ© par ailleurs placĂ© sous le statut plus favorable de tĂ©moin assistĂ© pour des faits d’escroquerie et un magistrat a ordonnĂ© un contrĂŽle judiciaire, a prĂ©cisĂ© la source par une enquĂȘte prĂ©liminaire ouverte par le parquet de Paris, SoupçonnĂ© de complicitĂ© d’évasionConnu pour avoir dĂ©fendu des figures du grand banditisme, Karim Achoui a vu son nom apparaĂźtre dans plusieurs affaires, dont l’évasion en 2003 d’Antonio Ferrara. SoupçonnĂ© dans ce dossier de complicitĂ© d’évasion, il a Ă©tĂ© condamnĂ© en premiĂšre instance Ă  sept ans de prison. Il a Ă©tĂ© acquittĂ© en 2010 en dĂ©finitivement en 2012 du barreau de Paris, notamment pour manquements dĂ©ontologiques », il avait prĂȘtĂ© serment Ă  Alger dĂ©but 2015. En janvier 2016, il avait Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  dĂ©fendre Ă  Paris le chanteur Jean-Luc Lahaye dans son procĂšs l’opposant Ă  l’artiste Julie avocat prĂ©side la Ligue de dĂ©fense judiciaire des musulmans qu’il a lancĂ©e en 2013 pour lutter contre les discriminations islamophobes ». ï»żSelonle juge, un agent public ne peut pas, parallĂšlement Ă  ses fonctions de conseiller juridique, proposer des consultations payantes sans commettre le dĂ©lit d’exercice illĂ©gal de la profession Se prĂ©sentant et agissant de façon rĂ©pĂ©tĂ©e en qualitĂ© d'avocat sans pourtant l'ĂȘtre, Murat Damas s'est fait rappeler Ă  l'ordre. La sentence est tombĂ©e hier il devra passer trois mois derriĂšre les barreaux. Le 19 juillet, le juge Richard Mongeau avait dĂ©clarĂ© M. Damas coupable d'outrage au tribunal, pour avoir contrevenu dĂ©libĂ©rĂ©ment Ă  une injonction provisoire de la Cour supĂ©rieure. L'injonction lui interdisait entre autres de se prĂ©tendre avocat ou d'exercer une activitĂ© professionnelle rĂ©servĂ©e aux membres en rĂšgle du Barreau du QuĂ©bec. Le tribunal avait Ă©mis le 19 juillet une injonction permanente de mĂȘme nature. En rendant sa sentence, le juge a invoquĂ© hier le non-respect par M. Damas des ordonnances de la Cour et ses onze condamnations antĂ©rieures pour exercice illĂ©gal de la profession d'avocat, dont la premiĂšre remonte Ă  1995. Dix nouveaux chefs d'accusation avaient Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s contre lui pour le mĂȘme motif en janvier dernier. M. Damas doit par ailleurs toujours la somme de 10 730,95 $ en amendes impayĂ©es, ce que le juge a rappelĂ©. Le Tribunal estime qu'une amende, une autre amende qui restera probablement impayĂ©e ou dont les ententes de paiement ne seront pas toutes respectĂ©es, n'aura pas l'effet dissuasif nĂ©cessaire Ă  assurer dorĂ©navant la protection du public et Ă  susciter chez le contrevenant une prise de conscience des dangers qu'il fait subir Ă  la collectivitĂ©, particuliĂšrement Ă  sa communauté», a mentionnĂ© le juge Mongeau. Les clients de M. Damas Ă©taient principalement d'origine haĂŻtienne. Le tribunal a ajoutĂ© que la peine devait correspondre au prĂ©judice causĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© et servir d'exemple. À la sortie de la salle d'audience, Me Magali Fournier, l'avocate du Barreau du QuĂ©bec, le demandeur dans cette cause, s'est dite satisfaite de la sentence, malgrĂ© le fait qu'elle avait suggĂ©rĂ© un emprisonnement de six mois. Les personnes qui envisageraient d'exercer illĂ©galement la profession d'avocat vont maintenant y penser Ă  deux fois. À ma connaissance, c'est la premiĂšre fois qu'une personne est emprisonnĂ©e pour exercice illĂ©gal d'une profession au QuĂ©bec», a-t-elle dĂ©clarĂ©. CommunautĂ©s culturelles plus touchĂ©es L'avocat de M. Damas, Me Richard A. Morand, a prĂ©fĂ©rĂ© ne pas faire de commentaires hier. Il avait plaidĂ© pour une courte peine d'emprisonnement mais avec sursis, c'est-Ă -dire que M. Damas ne serait pas allĂ© en prison, sauf dans le cas oĂč il n'aurait pas respectĂ© l'injonction et que le tribunal en aurait Ă©tĂ© informĂ©. Il avait notamment fait valoir que son client avait acceptĂ©, depuis l'injonction permanente du 19 juillet, de ne plus se prĂ©senter comme avocat et de ne plus exercer illĂ©galement cette profession. M. Damas prĂ©tend avoir obtenu un diplĂŽme en droit et ĂȘtre avocat en HaĂŻti. Il a fait une demande d'Ă©quivalence au Barreau du QuĂ©bec, qui l'a rejetĂ©e, et il n'a pas reçu la formation nĂ©cessaire au QuĂ©bec pour devenir avocat. Diane Perreault, qui s'occupe des cas d'exercice illĂ©gal de la profession d'avocat au Barreau du QuĂ©bec, a affirmĂ© hier avoir reçu une centaine de plaintes de cette nature cette annĂ©e. Le nombre de plaintes a augmentĂ© de façon importante ces derniĂšres annĂ©es», a-t-elle mentionnĂ©. Les communautĂ©s culturelles sont particuliĂšrement touchĂ©es par ce phĂ©nomĂšne, a-t-elle dit. Elle a fait valoir que le public pouvait porter plainte au syndic contre des avocats membres en rĂšgle du Barreau du QuĂ©bec, mais qu'il n'avait pas de recours contre les personnes pratiquant illĂ©galement la profession d'avocat, Ă  moins de les poursuivre au civil. Sans compter que les clients des faux avocats peuvent souffrir de leur manque de compĂ©tence, a-t-elle ajoutĂ©. À voir en vidĂ©o
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ExerciceillĂ©gal de la profession d'avocat. L'habitude n'est pas un Ă©lĂ©ment constitutif de l'infraction prĂ©vue et rĂ©primĂ© par les articles 4 et 72 de la loi du 31 dĂ©cembre 1971. Une fois suffit Ă  vous faire condamner. Crim. - 5 fĂ©vrier 2013. CASSATION PARTIELLE N° 12-81.155. - CA Paris, 24 janvier 2012. M. Louvel, Pt. - M. Straehli, Rap. - M. Cordier, Av. GĂ©n. - La lutte contre l'exercice illĂ©gal est un enjeu majeur pour la profession et a toujours constituĂ© une prioritĂ© pour l' dĂ©cision de la Cour d'appel de Paris obtenue le 27 mai dernier renforce les moyens de l'institution pour lutter contre le flĂ©au de l'exercice faits sont les suivants deux anciens salariĂ©s de l'ANAAFA1 prĂ©tendaient prodiguer des conseils en gestion » Ă  leur clientĂšle d'avocats soumis au rĂ©gime fiscal des BNC. Leur mission consistait en pratique Ă  Ă©tablir la comptabilitĂ© Ă  l'aide d'un logiciel puis Ă  la transmettre Ă  l'ANAAFA, afin de pouvoir bĂ©nĂ©ficier du visa fiscal ».La Cour d'appel de Paris rappelle la jurisprudence de la Cour de cassation sur l'application de la prĂ©rogative d'exercice article 2 de l'ordonnance du 19 septembre 1945 aux professions libĂ©rales, aux termes de laquelle les professions libĂ©rales doivent figurer parmi les entreprises entrant dans le monopole des experts-comptables. » Cass, crim, 10 janvier 1989.Le fait que les professions libĂ©rales puissent bĂ©nĂ©ficier d'une dĂ©claration fiscale simplifiĂ©e ou que les travaux effectuĂ©s aient un but exclusivement fiscal, ne modifie en rien cette situation. La jurisprudence a en effet depuis longtemps affirmĂ© le principe de l'indiffĂ©rence du rĂ©gime dĂ©cision de la Cour d'appel rĂ©affirme Ă©galement le principe selon lequel l'exercice illĂ©gal de la comptabilitĂ© commence dĂšs la saisie des Ă©critures, en y ajoutant une motivation intĂ©ressante sur l'indiffĂ©rence du recours Ă  un logiciel, quel qu'il Ă©nonce ainsi que la saisie informatique nĂ©cessite une dĂ©marche intellectuelle consistant Ă  tenir une comptabilitĂ©, par la nĂ©cessaire qualification comptable des opĂ©rations et l'affectation dans une ligne comptable d'une dĂ©pense intervenue, que l'aide qu'apporte un logiciel, quel que soit le nom, n'enlĂšve pas Ă  l'opĂ©ration sa nature essentielle de " tenue de comptabilitĂ© " », d'autant que des imputations et centralisations dĂ©finitives » et non provisoires avaient Ă©tĂ© apport intĂ©ressant de la dĂ©cision du 26 mai, il est clairement jugĂ© que l'ANAAFA n'effectue aucune mission de supervision de comptabilitĂ©. L'intervention de l'ANAAFA se limite Ă  un contrĂŽle de cohĂ©rence. Par consĂ©quent, la transmission de la comptabilitĂ© Ă  l'ANAAFA ne supprime pas le critĂšre d'autonomie constitutif du dĂ©lit d'exercice rigueur de cette dĂ©cision dĂ©montre sans aucun doute la volontĂ© des juges de colmater une brĂšche dans laquelle certains illĂ©gaux tentaient de s'engouffrer. Un pourvoi a Ă©tĂ© formĂ© par les prĂ©venus contre cet arrĂȘt, ce qui permettra, nous l'espĂ©rons, d'obtenir une dĂ©cision de principe de la juridiction suprĂȘme. Si l’infraction d’exercice illĂ©gal de la profession d’avocat se rencontre en matiĂšre judiciaire, en matiĂšre juridique, on parle alors d’exercice illĂ©gal de la consultation juridique et de la rĂ©daction d’actes sous seing privĂ©, faits pĂ©nalement rĂ©primĂ©s d’une amende de 4 500 euros et, en cas de rĂ©cidive, d’une amende de 9 000 euros et d’un emprisonnement de six mois L'ancien avocat Karim Achoui a Ă©tĂ© mis en examen vendredi pour "exercice illĂ©gal de la profession d'avocat", a-t-on appris de source judiciaire."PrĂ©sentĂ© Ă  un juge d'instruction vendredi Karim Achoui a Ă©tĂ© mis en examen pour exercice illĂ©gal de la profession d'avocat et abus de confiance", a dĂ©clarĂ© cette source. Il a Ă©tĂ© par ailleurs placĂ© sous le statut plus favorable de tĂ©moin assistĂ© pour des faits d'escroquerie et un magistrat a ordonnĂ© un contrĂŽle judiciaire, a prĂ©cisĂ© la source par une enquĂȘte prĂ©liminaire ouverte par le parquet de Paris, Karim Achoui avait Ă©tĂ© placĂ© en garde Ă  vue mercredi pour avoir dĂ©fendu des figures du grand banditisme, Karim Achoui a vu son nom apparaĂźtre dans plusieurs affaires, dont l'Ă©vasion en 2003 d'Antonio Ferrara. SoupçonnĂ© dans ce dossier de complicitĂ© d'Ă©vasion, il a Ă©tĂ© condamnĂ© en premiĂšre instance Ă  sept ans de prison. Il a Ă©tĂ© acquittĂ© en 2010 en dĂ©finitivement en 2012 du barreau de Paris, notamment pour "manquements dĂ©ontologiques", il avait prĂȘtĂ© serment Ă  Alger dĂ©but 2015. En janvier 2016, il avait Ă©tĂ© autorisĂ© Ă  dĂ©fendre Ă  Paris le chanteur Jean-Luc Lahaye dans son procĂšs l'opposant Ă  l'artiste Julie avocat prĂ©side la Ligue de dĂ©fense judiciaire des musulmans qu'il a lancĂ©e en 2013 pour "lutter contre les discriminations islamophobes". © 2017 AFP Le13 juillet 2017, l’honorable Chantal Gosselin j.c.q. A rendu une dĂ©cision importante dans une affaire mettant en cause l’exercice illĂ©gal de la

Vous ĂȘtes ici Accueil Recherche Recherche... Question Ă©crite N°20534 de M. Marc Le Fur 14Ăšme lĂ©gislature MinistĂšre interrogĂ© > Justice MinistĂšre attributaire > Justice Question publiĂ©e au JO le 05/03/2013 page 2434 RĂ©ponse publiĂ©e au JO le 25/03/2014 page 2849 Date de renouvellement 18/06/2013 Date de renouvellement 01/10/2013 Date de renouvellement 14/01/2014 Texte de la question M. Marc Le Fur attire l'attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur les pratiques abusives et frauduleuses faites sur internet par de faux professionnels du droit. Depuis quelques annĂ©es, se sont dĂ©veloppĂ©s sur internet des portails d'informations juridiques proposant divers conseils, aides, soutiens, informations apportĂ©s par des personnes se dĂ©clarant professionnels du droit. Ces derniers Ă©vitent ainsi de se soumette Ă  l'agrĂ©ment que la loi impose Ă  toute personne exerçant le droit Ă  titre accessoire. Ces prestataires du droit se propose d'effectuer des actes juridiques alors mĂȘme qu'ils n'y sont pas habilitĂ©s, ce qui constitue le lit de nombreux abus. Il lui demande ses intentions afin de lutter contre ces pratiques abusives. Texte de la rĂ©ponse Le ministĂšre de la justice est pleinement conscient du danger que reprĂ©sente, pour les usagers du droit, la prolifĂ©ration de sites internet proposant divers conseils, au mĂ©pris de la rĂ©glementation prĂ©vue au sein du titre II de la loi n° 71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971, portant rĂ©forme de certaines professions judiciaires et juridiques. En application de l'article 54 de cette loi, nul ne peut, Ă  titre habituel et rĂ©munĂ©rĂ©, donner des consultations juridiques et rĂ©diger des actes sous seing privĂ© pour autrui s'il n'est titulaire d'une licence en droit, ou s'il ne justifie d'une compĂ©tence juridique appropriĂ©e, et s'il n'y est autorisĂ© au titre des articles suivants dans les limites qu'ils prĂ©voient. La profession d'avocat, soucieuse de protĂ©ger ses membres contre la concurrence dĂ©loyale rĂ©alisĂ©e par ces braconniers du droit », a elle-mĂȘme engagĂ© une rĂ©flexion relative au renforcement des sanctions pĂ©nales applicables en cas d'exercice illĂ©gal du droit ou de la profession d'avocat. Ainsi, la Chancellerie a Ă©tĂ© saisie d'une proposition Ă©laborĂ©e par le Conseil national des barreaux tendant Ă  voir aligner les sanctions de l'exercice illĂ©gal du droit et de la profession d'avocat sur celle de l'usurpation du titre d'avocat. Sur cette base, un travail a Ă©tĂ© menĂ© en Ă©troite collaboration avec la profession d'avocat dans le but de renforcer la sĂ©curitĂ© juridique due aux usagers du droit. Ce travail a conduit le gouvernement Ă  dĂ©poser un amendement Ă  la loi relative Ă  la consommation, votĂ©e dĂ©finitivement le 14 fĂ©vrier 2014. Cet amendement, qui constitue dĂ©sormais un dĂ©lit l'exercice illĂ©gal du droit, a Ă©tĂ© adoptĂ©. Il figure dĂ©sormais Ă  l'article 64 de cette loi.

ExerciceillĂ©gal d’une profession rĂšglementĂ©e. Certaines professions, telles que les avocats, mĂ©decins ou encore experts comptables, voient leur exercice subordonnĂ© Ă  la possession d'un diplĂŽme ou Ă  une autre condition formelle de qualification, sous peine de sanctions pĂ©nales. Le 13/03/2014 Ă  1524 MAJ Ă  1624Le tribunal correctionnel de Paris n'a pas considĂ©rĂ© que le site empiĂ©tait sur la profession d'avocat. - CrĂ©dits photo nom de l'auteur / SOURCEL'Ordre des avocats, qui estimait que le site de conseil juridique "DemanderJustice" empiĂ©tait sur leurs compĂ©tences, n'a pas obtenu justice a donnĂ© raison Ă  " Ce site web de conseils juridiques avait fait l'objet d'une plainte de l'Ordre des avocats et du Conseil des barreaux, qui lui reprochaient d'empiĂ©ter sur les compĂ©tences des avocats, une profession rĂ©glementĂ©e. Le site Ă©tait poursuivi pour "exercice illĂ©gal du droit".Au cours de l'audience, qui s'Ă©tait tenue le 6 fĂ©vrier dernier, le parquet avait requis une amende de euros contre les crĂ©ateurs du site. Les avocats de DemanderJustice, eux, avaient plaidĂ© la relaxe. Le tribunal correctionnel de Paris les a entendus, puisqu'il a dĂ©boutĂ© jeudi les plaignants et relaxĂ© le ses responsables, qui ont aussitĂŽt rĂ©agi par communiquĂ©, cette dĂ©cision est "une grande victoire pour l'innovation, la modernisation et le rapprochement de la justice et des citoyens". Le procĂšs posait en effet la question de la confrontation entre une profession rĂ©glementĂ©e et les nouveaux acteurs d'Internet, qui grignotent peu Ă  peu leur ancien Ă  monter un dossierLe site " propose aux internautes de les aider Ă  faire valoir leurs droits pour des litiges de la vie quotidienne. Il offre une aide Ă  la constitution de dossiers sur la base de modĂšles prĂ©-remplis, Ă  l'envoi d'une lettre de type "mise en demeure" et, si nĂ©cessaire, Ă  l'envoi d'un dossier accompagnĂ© de la signature d'un justiciable au tribunal. Pour l'Ordre des avocats et le Conseil des barreaux, il s'agissait ni plus ni moins de "braconniers du droit".Mais le champ d'intervention de DemanderJustice concerne uniquement les juridictions oĂč la prĂ©sence d'un avocat n'est pas obligatoire les tribunaux de proximitĂ© et le conseil des Prud'hommes via l'adresse "SaisirPrud' 1lc56.
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